Pépé-couleur

Pépé-Couleur est une nouvelle parue dans le n°68 de la revue AOC du club Présences d’esprits au printemps 2023.

Je vous mets l’accroche (que je n’ai pas écrite) :

Les premiers symptômes ? Pépé a voulu se resservir de la soupe. Moi, je n’ai pas trop vu ou est le problème, mais je n’ai que 7 ans, et visiblement pour les grands il y a quelque chose qui n’allait pas. Puis Pépé s’est mis à faire d’autres excentricités… Mais qu’est ce qui peut bien préoccuper les grands, alors même que Pépé a l’air si heureux ?

Cette nouvelle a connu une gestation relativement longue, ainsi qu’un certain suspense sur sa publication éventuelle. Courant 2022, j’en avais soumis une première version à AOC, et elle m’avait été refusée sur le mode du « non, mais… » C’est-à-dire que le comité de lecture avait été suffisamment intéressé pour me demander de la retravailler selon ses indications pour le soumettre à nouveau. Je me suis exécuté de bonne grâce, et, à mon grand soulagement, la seconde fois, elle a été acceptée. J’en suis très heureux, car c’est un texte que j’aime beaucoup. Pourquoi dire ça ? Je les aime tous, mes textes (heureusement, sinon je ne les écrirais pas). Alors, disons plutôt que c’est un texte un peu en marge des Grands Genres de l’Imaginaire habituels. Techniquement, je suppose qu’il relève du merveilleux, mais il lorgne doucement du côté du fantastique, sans en reprendre l’ambiance inquiétante, ce qui fait que ce n’est pas vraiment du fantastique todorovien typique. Et puis il est à la fois drôle et triste.

Je remercie au passage le comité de lecture d’AOC et les correcteurs, qui mènent un travail éditorial attentif et très propice aux progrès des auteurs. J’aimerais rappeler qu’en matière d’édition non plus, ce n’est pas la taille qui compte, et que de petites structures peuvent réaliser un travail aussi sérieux que des structures plus importantes et plus médiatisées. Pépé-couleur est le quatrième texte que je publie dans AOC (et ce n’est pas si facile de les convaincre : ils m’en ont refusé plusieurs autres).

Et merci à Jubo pour son illustration !

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